Cerrone - Supernature v1 (1977)

En 1977, Cerrone compose "Supernature", un morceau aux frontières du disco et de l’electro qui va faire le tour du monde et devenir une référence. Un titre culte qui doit beaucoup à l’arrivée d’un nouvel instrument : le synthétiseur. Marc Cerrone raconte.

À partir du milieu de la foisonnante décennie 70, un jeune batteur originaire de Vitry-sur-Seine va conquérir le monde avec un mélange de disco et d’electro infaillible qui va faire recette. Alors qu’il tourne avec son groupe Kongas, Marc Ceronne compose et produit un son de 16 minutes, dont aucun producteur ne veut.

"Love in C Minor" débarque aux Etats-Unis par la petite porte

C’est de l’autre côté de l’Atlantique que "Love in C Minor" agite les oreilles des DJ des clubs aux Etats-Unis, alors même que le morceau n'est pas distribué. Seuls quelques disques s'échangent entre professionnels de la nuit. Le début pourtant d’un succès fulgurant pour Cerrone qui sera récompensé d’un Grammy Award au passage.

L'ovni "Supernature"

Néanmoins, l’un des plus grands succès de Cerrone est à venir et s’intitule "Supernature". Il donnera son nom au troisième album du Français - également appelé Cerrone 3 - désormais reconnu dans le monde entier, qui sort en 1977. Un opus qui contient un autre tube disco et dansant "Give me love". Si ce dernier rappelle le style prenant de "Love in C Minor" et ses bases disco, "Supernature" est un billet vers une autre dimension. Une évolution due à un nouvel instrument dont s’empare le musicien : le synthétiseur.

Bass & Synth player : Funkylover Sergio
Synth : AKAI Mini MPK2
Bass :Yamaha TRBX174
Piano : Yamaha CLP 150
Amp : Fender PR 260
Software : Logic Pro X